lundi 28 février 2011

20 octobre : le courrier déclencheur

Je reçois un courrier recommandé de Groupama... bizarre... J'ouvre sans méfiance aucune... En 3 phrases sèches, je me vois signifier qu'en application de mon contrat d'assurance automobile, Groupama ne souhaite plus assurer ma modeste 206 à partir du 1er janvier suivant. Une explication penserez-vous ? Que nenni, aucune !"
Je relis tranquillement le courrier : il s'agit bien de moi, de ma voiture... je vais jusqu'à vérifier le numéro de contrat. Remarquez, ils ont même joint le fameux "relevé d'information", histoire que je ne les embête pas avec ça : ils se doutent bien que j'en aurai besoin pour me présenter penaudement à la concurrence. Pas de doute ça me concerne, sacrebleu !
Il doit s'agir d'une erreur qui se règlera rapidement, me dis-je de prime abord. Pourquoi tant d'assurance (sans jeu de mot !) ? Eh bien tout simplement parce que j'ai un bonus maximum de 0,50 %, et que je n'ai eu qu'un "sinistre" en bientôt 20 ans de conduite (seule ma voiture a eu des dégâts). Et puis surtout, ils sont sympas à mon agence de Groupama Tinténiac, de grands sourires, du temps à vous consacrer...
Groupama pour moi, c'est le contact de proximité, une image positive de ruralité moderne, avec des vraies agences proches de chez vous, avec dedans des vrais conseillers qui vous connaissent, qui vous donnent des vrais conseils, et qui donc sauront répondre efficacement en cas de coup dur. Tout sauf une assurance en ligne déshumanisée, quoi. C'est pour ça que j'avais répondu favorablement à leurs sollicitations.
Empli de cette confiance en Groupama, je sollicite donc sans appréhension un rendez-vous avec ma charmante conseillère Louisette (prénom changé) qui va me régler ça illico presto. Je gamberge quand même un peu en attendant : mon seul sinistre l'année dernière (mineur avec seuls dégâts sur ma voiture) en 20 ans de conduite me vaut peut-être cette sanction, mais bon c'est pour ça qu'on paye des assurances, non ?

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