lundi 28 février 2011

27 octobre, rendez-vous avec ma conseillère.

Aïe Louisette est malade (on ne peut pas lui en vouloir quand même), mais Groupama fait bien les choses en lui substituant Roger (prénom changé), un conseiller ""itinérant"".Roger, n'est évidemment pas au courant de mon dossier mais promet de se renseigner. Il va jusqu'à m'accorder que ce courrier lui paraît très étrange étant donnés mes états de bon conducteur."
 Roger tient parole et me rappelle dans l'après-midi. Il s'est renseigné et me confirme la résiliation en poussant la sollicitude jusqu'à me relire le courrier : Groupama me vire bien à la fin de l'année ! Evidemment je demande pourquoi, Roger me répond plusieurs fois "pas de raison particulière" mais devant mon insistance finit par me lâcher le morceau : Groupama ne souhaiterait plus assurer les "mono-risques".
"Mono-risque", le mot est lâché ! Il faut vous dire que je me suis auto-déclassé à ce rang l'année dernière en résiliant l'assurance maison (Groupama n'en proposait à l'époque aucune avec recours juridique sur la construction et j'avais des gros travaux de prévus). Mais Louisette m'avait fait souscrire un contrat d'assurance-vie Groupama, donc je me considérais quand même "bon client" (visiblement à tort !).
Caramba, la stupeur cède place à l'indignation ! Quelle est donc pour Groupama sa conception du métier d'assureur de proximité où une nouvelle règle s'applique de façon automatique et de surcroît rétroactivement à des clients sans problème, et qui confient même un peu de leur argent en placements ?
Je ne m'avoue pas vaincu, et souhaite tirer l'affaire au clair, soupçonnant fortement que c'est un obscur programme informatique qui a jeté l'opprobre sur ma crédibilité de bon et honnête client. Ma conseillère Louisette dans toute son humanité saura terrasser le sordide algorithme. Je mise donc à nouveau sur la proximité et sollicite allègrement un nouveau rendez-vous !

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